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Le sens du travail

Le contenu de cette page a été écrit de manière à faire réfléchir le lecteur. Les propos présentés peuvent être soumis à débat. Les arguments sont non exhaustifs, et peuvent admettre une certaine subjectivité.

C'est par le sens que l'on donne à son travail que l'on sublime la valeur de nos compétences.

Motivation

Distinguons deux types de motivation :

  • la motivation-émotion : elle résulte d'une impulsion hormonale temporaire. C'est la motivation la plus facile à faire naître et peut être traitre si l'on ne prend pas assez conscience de sa nature. L'aspect émotionnel de cette motivation se caractérise par sa durée d'existence. En effet, ce genre de motivation dure de quelques minutes à quelques heures, voire quelques jours, mais après elle s'efface. Elle peut se voiler derrière l'illusion d'une motivation intérieure, et c'est à nous de lutter contre cette illusion pour ne pas en abuser.
  • la motivation intérieure : c'est une envie profonde de persévérance dans un but donné.

Cette motivation intérieure ne peut qu'être alimenté par le sens que l'on donne à ses actions, notamment au travail.

Ethique

S'intéresser au sens que l'on donne à son travail, c'est aussi s'assurer des choix éthiques. C'est éviter de tomber dans le piège d'un travail qui va à l'encontre de nos convictions et nos valeurs.

Recul

Voici une expérience de pensée que je propose, permettant de se rendre compte de la valeur que peut nous apporter un emploi :

Imaginez que vous ayez été pris pour le poste. Vous travaillez dans cette entreprise pendant 12 mois, durant lesquels vous faites le travail qui vous a été demandé.

A la fin de ces 12 mois, vous dressez un bilan de ce que vous avez accompli.

Imaginez un exemple type de ce que cela peut donner.

Etes-vous fier de ce bilan ?

Passion

La passion peut ne pas être nécessaire à court terme, mais à long terme elle est indispensable pour donner le meilleur de nous-même.

Encore une fois, voici une expérience de pensée qui je pense peut nous aider à voir le monde différemment et à se rendre compte des choses :

Un jour, un nouveau voisin arrive dans votre quartier. Pour le moment il vient de s’installer : vous n’avez pas encore pu prendre le temps de le connaître très profondément et ne l’avez croisé que quelques fois. Au fur et à mesure des semaines qui passent vous commencez à le voir partir le week-end ou inviter des amis chez lui. Vous vous dites à ce moment là qu’il est heureux. De plus, son attitude et sa voiture vous font croire qu’il gagne bien sa vie.

Supposons maintenant que vous ayez raison.

Que peut-on en conclure ?

Eh bien, nous pouvons en conclure que deux jours par semaine, ce voisin semble heureux et bien profiter de la vie.

Mais au fond, vous ne le connaissez pas. Vous ne connaissez pas la pression qu’il subit à son travail. Vous ne savez pas ce qu’il a dû sacrifier pour en arriver là. Peut-être ne travaille-t-il pas pour lui ? Peut-être travaille-t-il d’arrache-pied toute la semaine dans l’unique but de profiter de son week-end ?

Vient maintenant le moment de la question rhétorique : préférez-vous être heureux deux jours ou cinq jours par semaine ? Et pourquoi pas même les sept tant qu’on y est ?

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