9 Avril 2021
C'est par le sens que l'on donne à son travail que l'on sublime la valeur de nos compétences.
Distinguons deux types de motivation :
Cette motivation intérieure ne peut qu'être alimenté par le sens que l'on donne à ses actions, notamment au travail.
S'intéresser au sens que l'on donne à son travail, c'est aussi s'assurer des choix éthiques. C'est éviter de tomber dans le piège d'un travail qui va à l'encontre de nos convictions et nos valeurs.
Voici une expérience de pensée que je propose, permettant de se rendre compte de la valeur que peut nous apporter un emploi :
Imaginez que vous ayez été pris pour le poste. Vous travaillez dans cette entreprise pendant 12 mois, durant lesquels vous faites le travail qui vous a été demandé.
A la fin de ces 12 mois, vous dressez un bilan de ce que vous avez accompli.
Imaginez un exemple type de ce que cela peut donner.
Etes-vous fier de ce bilan ?
La passion peut ne pas être nécessaire à court terme, mais à long terme elle est indispensable pour donner le meilleur de nous-même.
Encore une fois, voici une expérience de pensée qui je pense peut nous aider à voir le monde différemment et à se rendre compte des choses :
Un jour, un nouveau voisin arrive dans votre quartier. Pour le moment il vient de s’installer : vous n’avez pas encore pu prendre le temps de le connaître très profondément et ne l’avez croisé que quelques fois. Au fur et à mesure des semaines qui passent vous commencez à le voir partir le week-end ou inviter des amis chez lui. Vous vous dites à ce moment là qu’il est heureux. De plus, son attitude et sa voiture vous font croire qu’il gagne bien sa vie.
Supposons maintenant que vous ayez raison.
Que peut-on en conclure ?
Eh bien, nous pouvons en conclure que deux jours par semaine, ce voisin semble heureux et bien profiter de la vie.
Mais au fond, vous ne le connaissez pas. Vous ne connaissez pas la pression qu’il subit à son travail. Vous ne savez pas ce qu’il a dû sacrifier pour en arriver là. Peut-être ne travaille-t-il pas pour lui ? Peut-être travaille-t-il d’arrache-pied toute la semaine dans l’unique but de profiter de son week-end ?
Vient maintenant le moment de la question rhétorique : préférez-vous être heureux deux jours ou cinq jours par semaine ? Et pourquoi pas même les sept tant qu’on y est ?
Les suggestions sont activées pour cette page. N'hésitez pas à faire des remarques sur les différents paragraphes.